
Depuis sa réélection en 2016, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, s’était engagé à intensifier le développement du secteur de l’éducation en construisant d’ici 2025, des infrastructures de pointe et en quantité suffisante afin de disposer d’un capital humain de qualité et disposant de profils adaptés au marché local de l’emploi.
« Nous ne proposons aucun avenir à nos enfants si nous ne sommes pas capables de leur apporter la meilleure formation qui soit pour les métiers de demain », avait indiqué le président gabonais en 2016.Cet engagement est d’autant plus manifeste depuis un temps par la création du centre international Multisectoriel, d’enseignement et de formation professionnelle, la réhabilitation de plusieurs salles de classes et la mise en place d’autres salles multimédia neuve dans les Lycées et collèges de la capitale et à l’intérieur du pays.
Pour d’avantage concrétiser cette ambition, 15 établissements verront le jour entre 2021 et 2022, cela grâce à un financement obtenu de l’agence Française de Développement (AFD), indique-t-on. Il est à noter que dans le prolongement du PSGE, le gouvernement a mis en place le Plan d’Accélération de la Transformation (PAT). Ce plan dans son volet éducatif prévoit une réforme du secteur de la formation professionnelle.
Pour rappel, il s’agit de développer un marché de l’emploi dynamique porté par le secteur privé, ce marché étant jusque-là dominé à 56% par le secteur public.