
Vaquer à ses occupations depuis ce lundi 10 août relève d’un vrai parcours du combattant avec les contrôles municipaux qui sont effectués dans les communes de Libreville et ses environs.
L’opération de contrôle de paiement des taxes municipales lancée dans le Grand Libreville a entraîné une pénurie énorme de transport en commun. Se déplacer devient une véritable vente aux enchères. Les populations, pour se rendre à leur lieu de travail ou occupations quelconques, sont obligées de “miser” de fort somme pour ceux qui en sont capable. Les autres peuvent rester debout pendant des heures dans l’espoir d’un miracle.
“Quitter la pédiatrie à Owendo pour Awendjé, j’ai dû proposer 1000 francs alors qu’on me prend souvent, au trop, 400 francs. Comme il faut arriver à l’heure au travail, j’ai été obligé”, a confié dépité un citoyen. Cette manœuvre de la mairie suscite tout de même une interrogation quant à l’importance d’une telle opération en pleine crise économique. Dans tous les cas, ce sont les populations les plus vulnérables qui payent les affres des équipes municipales du grand Libreville.
Les autorités, notamment le ministère des transports, pour continuer à s’inscrire dans l’action du Chef de l’État qui est le bien être de ses concitoyens, devraient tout mettre en œuvre afin de sursoir cette opération.