
Poursuivi par le ministère public pour obtention frauduleuse de documents administratifs, Brice Laccruche Alihanga (BLA) est attendu devant la justice gabonaise ce 22 septembre 2021 à Libreville pour répondre des chefs d’accusations retenus contre lui.
En effet, selon une source proche du dossier, l’ancien collaborateur du chef de l’Etat devra entre autres justifier de l’acquisition en « bonne et due forme » de sa nationalité gabonaise , faute de quoi, il risque jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et d’une amende de 5.000.000 de francs CFA au plus.
« Le fait de se faire délivrer indûment, par une administration publique, ou par un organisme chargé d’une mission de service public, par quelques moyens frauduleux que ce soit, un document destiné à constater un droit, une identité ou une qualité, ou accorder une autorisation, est puni de cinq ans d’emprisonnement au plus et d’une amende de 5.000.000 de francs au plus », indique l’article 122 du Code pénal gabonais.
Incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis près de 2 ans, la Cour de cassation a tenu le 17 septembre dernier une audience pénale pour définir ou non la compétence du juge correctionnel dans le cadre du dossier Alihanga. L’absence de l’avocat de BLA a conduit au report de l’audience ce 22 septembre 2021.
Selon une source judiciaire, il s’agira essentiellement au cours de cette prochaine audience de préciser si le juge correctionnel est compétent ou non pour juger l’affaire de faux et d’usage de faux impliquant l’ex directeur de cabinet d’Ali Bongo.