
Les autorités gabonaises ambitionnent de déployer un nouveau dispositif, en remplacement du Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ) a fin de permettre à 60 000 jeunes gabonais d’obtenir plus facilement des stages-formation d’ici 2023.
Grace au nouveau code du travail, cette stratégie facilitera également l’insertion professionnelle des jeunes. Pour atteindre ces ambitions, le dispositif fera en sorte que toute entreprise installée sur le territoire gabonais et dont l’effectif des salariés excède 20 personnes, devra obligatoirement réserver 5% de son effectif aux stagiaires et apprentis. Les 5% en question feront en sorte que 60 000 insertions professionnelles soient effective en trois ans. Le dispositif devra radicalement résoudre le problème de l’inadéquation formation-emploi.
« Jusqu’à présent, on avait des jeunes qui faisaient des stages en entreprises et ces entreprises disaient que les profils de ces jeunes ne cadraient pas forcément avec les exigences du marché de l’emploi. Dans le cadre de l’apprentissage, c’est un type de formation qui imbrique directement l’offre pédagogique et les réalités du métier, puisque la formation se fait en alternance. Un temps de formation pratique en entreprise pour permettre vraiment l’acquisition des savoir-faire métiers et un temps de formation théorique dans une école, en l’occurrence un centre de formation » a expliqué Hans Landry Ivala, Directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE).