
Dans l’optique de promouvoir les droits de la femme et de réduire les inégalités femme-hommes acquis au prix de fortes luttes, la fondation Sylvia Bongo Ondimba à peaufinée une stratégie.
La stratégie a été réalisée en collaboration avec de nombreux acteurs publics et privés, notamment des Cabinet de Conseil et d’avocat. Elle se présente comme un travail de diagnostic et de recommandations. Celle-ci repose sur 33 mesures et comptes implémentés sur une période de trois ans. L’application de ces mesures est destinée à faire du Gabon un modèle sur cet enjeu pour tout le continent, apprend-t-on.
En effet, les mesures prises embrassent tous les secteurs, à savoir : le secteur de l’éducation, la santé, du droit de la famille, la politique, l’économie et les violences faites aux femmes, pour ne citer que ceux-là. À travers elles, les auteurs veulent aider l’état à préserver les avancées acquis en terme d’égalité femmes-hommes et à renforcer leur insuffisances.
<Notre République peut-elle encore tolérer qu’une fille sur deux dans notre pays ne termine pas l’école en raison d’une grossesse précoce? Non. Notre République peut-elle encore tolérer que des filles n’aient pas accès à certain métiers parce qu’interdits par la loi? Non. Notre République peut-elle encore tolérer que les avortements clandestins constituent la deuxième cause de décès maternel dans notre pays? Non et Non>, avait déclaré Sylvia Bongo Ondimba en octobre dernier lors de son plaidoyer.