
Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a décidé ce lundi lors du Conseil des ministres de se séparer du Coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin. La séparation s’est parallèlement faite avec la création d’un tout nouveau poste au profil quasi-identique, celui du Haut-Commissariat de la République. Depuis, les interprétations fusent.
Le départ du plus proche collaborateur du chef de l’Etat de la présidence a été interprété par plus d’un comme un probable désaccord entre le chef de l’Etat et ce dernier. Seulement, il n’en est rien. Du côté des experts de la vie publique gabonaise, la décision du numéro un gabonais serait plutôt à comprendre dans un autre sens.
En effet pour eux, c’est une stratégie politique d’Ali Bongo. Ils pensent donc qu’il s’apprêterait à frapper un coup de maître. En prenant en compte les résultats éloquents du travail abattu par Noureddin Bongo Valentin au poste de Coordinateur général des affaires présidentielles, ces analystes de la vie politique du pays pensent que l’ancien bras droit du chef de l’Etat pourrait faire un come-back au palais du bord de mer.
Pour certains, Noureddin Bongo Valentin pourrait même être le prochain Premier ministre du Gabon. D’autres prédisent une candidature pour 2023 face à une opposition gabonaise plus que jamais divisée ou encore un retour au palais Rénovation à une fonction encore plus prestigieuse, celle de Haut-Commissariat de la République.