
Vue par une partie de la population militant pour la progression de la réglementation des droits humains au Gabon comme une nécessité, l’Assemblée nationale vient de procéder à la validation du projet de loi sur la parité homme-femme comme une lettre à la poste.
La validation du projet matérialise la vision des plus hautes autorités gabonaises, de bâtir les relations hommes- femmes dans le pays sur des fondements plus nobles et plus justes. C’est même pour la majorité une évolution qui imprime une nouvelle façon de considérer les femmes dans la société gabonaise.
En phase avec la « Décennie de la femme gabonaise » instituée en 2015 par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, ce projet consacrera plus de largesse aux femmes souvent judiciairement marginalisées. Il constitue donc une réussite totale en termes de consolidation des positions humaines basées sur le genre au Gabon en particulier.
C’est donc visiblement une marche vers le progrès que la société gabonaise vient d’amorcer par le vote de cette loi. Puisque ce vote garantit aux femmes un meilleur cadre d’évolution où droits des veuves, aide à l’entreprise, accès aux instances de décisions, protections contre les violences dont elles sont victimes, parité avec les hommes soient garanties.
Toutefois, une autre partie de la population estime que le vote des députés introduit inévitablement une sorte de déchéance de la société gabonaise avec la mort de ses fondamentaux basés sur la tradition. Pour ces derniers, ces honorables députés « viennent ni plus ni moins de remettre en cause le fondement de la cellule familiale, notamment la notion de chef de famille« .