
A l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a indiqué ce lundi 8 mars 2021 sur la page Facebook de la présidence de la République, que des nouvelles mesures seront introduites dans le code pénal gabonais afin de faire respecter tous les droits reconnus à la femme dans le pays.
« Très bientôt, au Gabon : les violences basées sur le genre et les violences conjugales seront sanctionnées plus durement ; l’égalité totale entre les femmes et les hommes en matière de divorce pour faute sera instaurée et le divorce par consentement mutuel sera autorisé ; la spoliation des veuves, insupportable violence patrimoniale encore trop fréquente, sera très sévèrement sanctionnée et, en cas de décès du conjoint, les femmes jouiront de droits égaux à ceux des hommes », a-t-il posté.
Ces lois viendront rendre efficients les efforts déjà consentis par les plus hautes autorités du pays. Les nouvelles mesures seront prises à travers 3 projets de loi actuellement en cour et présentées en Conseil des ministres dans les tous prochains jours.
Le premier texte de loi attendu permettra de mettre un terme aux violences basées sur le genre et de sanctionner plus gravement les violences conjugales. Le second texte quant à lui apportera une égalité totale entre les femmes et les hommes. Le second texte quant à lui apportera une égalité totale entre les femmes et les hommes.
La troisième loi aura pour ambition de sévèrement sanctionner la spoliation des veuves et insupportables violences patrimoniales. Selon quelque indiscrétion, en cas de décès du conjoint, les femmes jouiront de droits égaux à ceux des hommes. Mieux encore, le texte prononcera l’obligation de prise en charge sans délai par l’Etat des victimes de violences sur le plan à la fois clinique, psychologique et matérielle.
Ce troisième texte prononcera également la gratuité du certificat médical délivré par les professionnels de santé en cas de violences subies par une femme, l’instauration de lourdes sanctions dans le cas où un officier ou agent de police judiciaire viendrait à exercer une contrainte ou pression sur la victime en vue de l’amener à renoncer à ses droits et assurera le renforcement des campagnes de prévention et de sensibilisation en milieu scolaire et professionnel afin de lutter contre le harcèlement et les préjugés liés au genre.
« Le XXIème siècle au Gabon sera également féminin », a martelé le chef de l’Etat gabonais