
Déterminé à trouver des solutions adéquates au problème des avortements clandestins, le Gouvernement gabonais s’est engagé à infléchir la courbe de la prévalence des avortements clandestins qui est actuellement estimée à 23% au Gabon.
Véritable problème de santé publique dans le pays, les statistiques établissent que 21% des femmes ayant eu recours à cette pratique pour des raisons souvent diverses ont connu des complications médicales. Selon quelques indiscrétions, ce pourcentage de femmes gabonaises ayant déjà eu recours à cette pratique interdite par la loi est peut-être sous-évalué. Car, ce phénomène serait la deuxième cause de mortalité maternelle au Gabon.
En pleine promotion des droits de la femme, les autorités ont initié des actions en justice et auprès du parlement où un projet de loi devant prévenir, protéger et éliminer les violences et discriminations faites aux femmes est en instance d’adoption. Une réforme sur l’intervention volontaire de grossesse (IVG) est également encours dans le pays.
rappelons que pour certain pays africain, l’avortement est encore considéré comme un délit contre la vie et l’intégrité corporelle. Néanmoins, depuis un certain temps la légalisation de la pratique est le centre des revendications des groupes féministes et féminins, et au cœur des discussions politiques et sociales actuelles.
Cependant, l’avortement clandestin reste un problème irrésolu dans ces pays et continue d’être un grave problème de santé publique, qui suscite de nombreux débats souvent controversés auxquels participent le corp médical, l’homme d’Église, les autorités de l’État et la société civile organisée.