
Les dernières sorties médiatiques de l’ancien président de l’Assemblée nationale Gabonaise Guy Nzouba Ndama, par ailleurs ancien membre du parti démocratique gabonais (PDG) et de Paulette Missambo autrefois ministre et elle aussi ancienne membre du PDG ont écœurée l’opinion nationale bien au fait de chaque étape de leur carrière politique.
Leur jeu de diversion observé ces derniers temps serait une véritables injures envers certains observateurs et le peuple gabonais. Guy Nzouba Ndama s’est livré récemment dans les colonnes du média d’un confrère à une litanie d’invective envers ces anciens camarades qui seraient selon ses propos le mal du Gabon.
Ces propos qui ont semblé présenter ce dernier comme un ange sont semble-t-il loin de la réalité et de l’histoire. Ce que le journal, aux yeux des observateurs de la vie politique gabonaise, a omis de faire, c’est à l’inverse, de dresser le bilan du passage de Guy Nzouba Ndama aux affaires alors qu’il était lui aussi dans les rangs du PDG.
En effet, l’histoire retient clairement que pendant 33 ans au service de l’Etat sous les rangs du PDG durant lesquelles il aurait passé 19 ans à la tête de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, 75 ans aujourd’hui, n’a rien fait qui puisse le différencier et le transformer en une véritable solution ou voie du salut pour la nation. Pour l’occasion, ce dernier aurait gagné à se taire comme ce fut le cas lors de la divulgation de son salaire estimé à 160 millions par mois, une somme d’argent qui aurait pu servir à résoudre les problèmes des gabonais.
De l’autre coté Paulette Missambo, plusieurs fois ministre. Une personnalité dont le départ au PDG en 2009 aurait été motivé par la candidature à la présidentielle de cette même année de son compagnon, pourrait un temps soit peu peindre en noir ces anciens camarade alors qu’on sait que le grand parti d’opposition dont elle aspire à diriger peine depuis plusieurs années à organiser un simple congrès électif.
La vérité est que pour les observateurs politiques, ces sorties sont des distractions sans grand intérêt et sont à la limite insultante pour l’intelligence des rares gabonais qui y prêter encore attention. Pour ces derniers la seule qualité de ces sorties est de « faire les choux gras d’une presse gavée aux invectives contre le parti au pouvoir mais pas tout à fait partisane, comme elle aime à se définir. »