
Fruit d’une concertation tripartite entre les syndicats des travailleurs, le patronat et les membres du gouvernement, la nouvelle monture du code du travail gabonais a naturellement été validé le 25 juin 2021 dernier par l’Assemblée nationale et ce, malgré le bras de fer sans réel fondement de quelques présidents des syndicats des travailleurs.
En effet, c’est à l’issu d’un dialogue inclusif entre trois parties que les députés ont récemment validé le projet de réforme. Pour la suite, selon les autorités, la monture dudit document sera présenté au Sénat, notamment la chambre haute du parlement dans les tous prochains jours avant d’entrer officiellement en application dans le pays. Autant dire que ce premier vote favorable de l’Assemblée nationale vient d’une certaine manière clore le débat et mettre un terme à ce bras de fer sans réel fondement.
D’autant plus qu’après la démarche « sans éthique syndicale » entamée par les 14 syndicats qui dénoncent le nouveau code du travail, le Président du syndicat national des agents de la caisse nationale de sécurité sociale (SYNA-CNSS), Jocelyn Louis N’goma, avait décidé de se désolidariser de ces derniers tout en condamnant leurs volonté de vouloir boycotter la validation par le Parlement de la nouvelle monture du code du travail.
Pour établir l’irresponsabilité de ses collègues, Jocelyn Louis N’goma avait indiqué que ces derniers étaient motivés certainement par la quête de leur propre intérêt alors que le projet de réforme est un outil de compétitivité et de flexibilité protégeant les droits des travailleurs et garantissant la croissance des emplois, et partant l’employabilité des jeunes.
Notons que pour le ministère du travail, la réforme consacre le dialogue social en entreprise en inscrivant entre autres, le dialogue social à l’article 17 et imposant à l’article 97 un rapport social semestriel et annuel. Le nouveau code du travail contribue donc à la lutte contre les discriminations en reconnaissant le harcèlement sexuel et moral comme une pratique condamnable. Il lutte également pour la réduction des inégalités homme-femme en admettant l’égalité des sexes.