
Le ministre de la Justice gabonaise, Erlyne Antonella Ndembet Damas, a indiqué dans une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique, que les récentes réformes initiées par le gouvernement pour garantir les droits de la famille ne bafouaient en rien la culture et les traditions gabonaises.
Selon cette dernière, celles-ci sont contrairement à ce que voudrait faire croire une partie de la population très conservatrice, un partenariat social entre les époux dont l’éradication des inégalités et la nouveauté de paradigme engendre naturellement contestation.
La ministre a par contre encouragé cette frange de la population qui souhaite voire perdurer le déséquilibre juridique qui existe dans les ménages, à réaliser que nos traditions ont toujours accordées, tout comme nos plus hautes autorités, une place de choix à la femme. La preuve s’est que l’un de nos emblèmes, le Sceau de la République (la femme allaitante) a été dédié à la femme.
Pour elle, les querelles qui veulent naitre des mesures gouvernementales ne sont qu’« Une échappatoire car nos traditions ont toujours donnée une place privilégiée à la femme ».
Rappelons que les reformes entreprises par le gouvernement ont permis jusqu’ici l’allongement du délai de déclaration des enfants nés et l’obligation de délivrance des documents par la structure médicale accueillante, le rehaussement de l’âge nubile de la femme de 15 ans à 18 ans, le libre exercice d’activité salariale et de gestion économique personnelle de la femme et bien d’autre.