
Candidat malheureux à toutes les élections présidentielles où il a pris une part très active, Pierre Claver Maganga Moussavou semble regarder désormais du côté de la mairie centrale de la commune de Libreville.
«Toutes les communautés vivant à Libreville peuvent prétendre à la mairie de Libreville ». Tels sont les propos tenus par l’ancien vice-président de la République gabonaise, Pierre Claver Maganga Moussavou au cours de la conférence de presse animée par ce dernier ce vendredi 5 février 2021 à son siège politique sis à l’ancienne sobraga de Libreville.
Au fait de la géopolitique existante au Gabon et établit depuis déjà plusieurs années, Maganga Moussavou semble par cette affirmation vouloir remettre en cause celle-ci. Après son éviction de son poste de Vice-président de la République, ce dernier cherche désormais par tous les moyens de se refaire une carrière, même si cela implique d’aller à la conquête de l’Hôtel de ville de Libreville.
En effet selon la géopolitique de notre pays, tout premier ministre du pays et édile de Libreville se doit d’être de l’estuaire, et le président Ali Bongo Ondimba avait, dans cette logique, nommé le 11 janvier 2019 dernier un fils de ladite province en la personne de Julien Nkoghe Bekale. Mal lui aura pris car il semblerait que ce dernier soit selon les affirmations de l’homme politique à l’origine de sa chute.
Désormais « sans emploi », Pierre Claver Maganga Moussavou étudierait toutes les pistes de solution pour se rapprocher un tantinet du Chef de l’Etat et surtout pour ne plus être laissé sur la touche. L’une des raisons qui le pousse à faire toute la lumière sur l’affaire du kévazingo à l’origine de sa disgrâce.