Mairie de Libreville : Un citoyen saisi le procureur de la République et déclenche une action en justice contre Léandre Nzue.

Le 29 juin 2020, un citoyen nommé Sylvestre Abessolo a saisi le procureur de la République auprès du tribunal de première instance de Libreville, pour dénonciation de faits pouvant constituer une infraction pénale.
« Par la présente je porte à votre connaissance l’existence de faits pouvant constituer une infraction prévue et punie à l’article 327 du Code pénal » pouvait-on lire sur le courrier adressé au procureur de la République.
En effet, se basant sur les propos tenus le vendredi 19 juin 2020, lors d’une conférence de presse à l’hôtel de Ville de Libreville par Leandre Nzue, qui agissant en qualité de Maire avait déclaré ce qui suit :
« Je prépare déjà 2023; et je dois sécuriser les votes à Libreville. Pendant que je suis là, 2023 Ali Bongo ne va pas perdre à Libreville. Il va gagner ici et moi je suis à Libreville [•••] les gens que j’ai embauchés, ils se reconnaissent que s’ils ont du travail c’est grâce à Ali Bongo, parce que moi je suis le représentant du président Ali Bongo ici. Est-ce que vous comprenez cela? [•••] Je suis en train de vous dire que moi, moi Léandre Nzue, Maire de Libreville je suis de Libreville [•••] et les personnes qui ont été embauchées, c’est vrai que c’est moi qui les ai embauchés, mais ils considèrent que c’est Ali Bongo qui leur a donné du travail, et ça lui fait un électorat sur »!
Une véritable aberration à ce niveau de responsabilité, Léandre Nzue n’est donc pas là pour servir la nation mais selon lui, pour sécuriser les votes d’Ali Bongo Ondimba sur la base du népotisme et du clientélisme, même s’il faut sacrifier la ville de Libreville, le plus important c’est l’électorat.
En asséchant les comptes de la Mairie de Libreville, pour son macabre projet politique aux antipodes de la vision du Président de la République Chef de l’état, Léandre Nzue démontre simplement qu’il n’a rien à faire à l’hôtel de Ville de Libreville. Par son inexpérience, son incompétence, et sa méconnaissance de la gestion de la chose publique, il est beaucoup plus un maillon faible qu’autre chose.
Désormais le plaignant qui est sans aucun doute la voix de plusieurs compatriotes attend de voir la suite.