
Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dont est membre, ont adopté hier, jeudi, une posture prudente malgré la forte hausse du prix du baril. Ce retour aux prix de Grace, permet d’espérer une ouverture des vannes plus larges.
« L’incertitude qui entoure le rythme de la reprise n’a pas diminué. Il est difficile de faire des prévisions dans un environnement aussi imprévisible, j’en appelle donc à la prudence et à la vigilance », avait averti en préambule le ministre saoudien de l’Energie, Abdelaziz ben Salmane.
Les pays membres de l’organisation ont convenu de se retrouver lors d’un prochain sommet le 1er avril. Ce sera déjà le troisième de l’année, un rythme effréné qui illustre l’ampleur du choc de la pandémie de Covid-19 pour les producteurs de pétrole qui, toutefois, retrouvent peu à peu le sourire.
Le Gabon, pays membre de l’OPEP, est le 7ème pays producteur de brut en Afrique. En 2019, il avait extrait de son sous-sol 218 000 barils / jour. En dépit d’un important effort de diversification ces dernières années (le secteur pétrolier est passé de 42,2 % du PIB en 2010 à 32,7 % en 2019), les recettes budgétaires du pays continuent de dépendre à 69 % des cours du brut.
Avec Lalibreville