
Accusé à tort d’être un chef de gang dans l’affaire du kevazingo, et se plaignant d’avoir perdu sa fonction de vice-président de la république, Pierre-Claver Makanga Moussavou serait prêt à tout pour revenir travaillé auprès du président Ali Bongo Ondimba. Une envie qui se fait ressentir à la moindre occasion.
Profitant de l’affaire qui l’oppose au journaliste Stive Makanga, juste après le verdict du tribunal de ce mercredi 3 février, ce dernier c’est empressé d’organiser une conférence de presse ce vendredi 5 février 2021 à son siège de l’ancienne Sobraga où il à fait entendre sa revendication. D’après ce dernier, il aurait été victime d’un complot monté de toutes pièces au sommet de l’Etat, à la manœuvre de ce dernier Julien Nkoghe Bekale et Brice Laccruche Alihanga.
En effet, selon l’homme politique, toute cette affaire ne serait qu’une violation de la loi fondamentale, une manœuvre effectuée par des personnes qui nourrissaient secrètement un complot. A cet effet et dans le but de mettre les concernés sur le fait accompli, il a au cours de sa conférence de presse clairement révélé que certaines personnes ont été roulées dans la farine par le premier ministre sortant Julien Nkoghe Bekale.
S’agissant de l’affaire du kevazingo, Maganga Moussavou compte bien porter plainte du côté du conseil d’Etat. Ce dernier entend demander le décret de son éviction et plus encore, une indemnisation pour le préjudice causé. En clair, l’homme souhaite revenir aux affaires et refuse de se faire oublier aussi facilement.