Présidentielle de 2023 : Mike Jocktane crie déjà par anticipation à la fraude électorale

0
173

Dans l’optique de ternir l’image du pouvoir actuelle et sa légitimité au niveau national et international, l’opposition gabonaise fomente déjà par anticipation des accusations de fraude électorale à la présidentielle qui aura lieu seulement en 2023 prochain au Gabon.

C’est du moins ce qu’à laissé entendre le président du parti politique Le Gabon nouveau (LGN), Mike Jocktane, qui a appelé cette semaine l’opposition gabonaise à s’engager contre une présumée « fraude électorale » qui, à l’en croire, serait mise en place « par le pouvoir » dans la perspective du scrutin présidentiel de 2023.

Selon ce dernier, « …Ali Bongo veut se maintenir au pouvoir ». Des propos qui traduisent la crainte de l’opposition et la fébrilité de leur offre politique pour la future élection à la magistrature suprême d’ici deux ans, surtout lorsque l’on sait le soutien unanime dont Ali Bongo Ondimba ne manquera pas de bénéficier de la part des partis de la majorité s’il se représentait.

« Il est d’abord temps de poser ce qui est incontournable pour le scrutin de 2023 : assurer un scrutin équitable, empêcher la fraude du pouvoir autant que possible, réformer les règles du scrutin », estime-t-il dans un post sur sa page Facebook publié mardi 27 juillet.

De telles déclarations, aux allures de chants de déploration, relèvent davantage d’un vœux pieux sachant que l’opposition gabonaise est aujourd’hui atomisée, « archipelisée ». C’est un secret de Polichinelle, Jean Ping ne sera pas en mesure de se représenter en 2023. Charles M’Ba et Alexandre Barro Chambrier sont déjà en pré-campagne électorale. L’Union du peuple gabonais (UPG) a déjà annoncé qu’elle présentera quoi qu’il advienne, un candidat lors de la présidentielle.

Les jeunes loups, réunis au sein du collectif Appel à agir, contestent la légitimité des vieux barons à se présenter et entendent bien proposer une candidature issue de leur rang en 2023. Sans compter les divisions internes qui fracturent en leur sein les partis politiques de ce côté de l’échiquier (comme à l’UN ou au RPM).

Mike Jocktane sait que l’opposition n’a pas de chance face au candidat du parti au pouvoir.

Laisser un commentaire