
La nouvelle est tombée comme un couperet: la vente du » moutouki » est désormais interdite dans les marchés et carrefours de la capitale gabonaise. Cette mesure émane de la mairie de Libreville.
Eugène Mba, maire de Libreville, a annoncé lundi 8 février , l’interdiction de vendre la friperie, communément appelée » moutouki » dans les marchés et ce dans l’optique de freiner la propagation du virus qui connaît déjà une nette augmentation jour après jour dans le pays.
Une nouvelle qui ne pouvait manquer d attrister les petits commerçants qui ne vivent que grâce à ce commerce très prisé du Grand public et notamment des femmes. Ces derniers qui se demandent aujourd’hui comment ils vont pouvoir continuer d’apporter du pain sur la table.
Mais la mesure est stricte et stipule que » le non respect de cette interdiction amène le contrevenant à des sanctions administratives et pénales prévues par les textes en vigueur ».
Et pour s’assurer de l’applicabilité de l’interdiction, des brigades mixtes de surveillance ont été mises en place.
Mais une question demeure. A quoi a réellement servi la vaste campagne se sensibilisation et de dépistage dans les marchés de la capitale gabonaise menée il y a quelques jours par la même équipe, dont les résultats ont eu l’air de satisfaire la mairie de ladite commune? La forte mobilisation des commerçants(2500) lors de cette campagne pour se faire dépister n’a-t-elle en fait été que de la poudre aux yeux?
Nous y reviendrons